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John Crichton, en expérimentant son module expérimental Farscape One est propulsé, à travers un vortex, très, très loin de la Terre. Il se retrouve entouré de créatures étranges qui s'avèrent être des prisonniers fuyant les Pacificateurs à bord de Moya, un Leviathan (vaisseau vivant). Le voila en compagnie des fugitifs Ka d'Argo, Pa'u Zotoh Zhaan et Rygel XVI ainsi que de Aeryn Sun, belle jeune femme ex-officier Pacificateur rejetée par les siens pour avoir été contaminée. |
Et comble de malchance, en sortant de son vortex, il a percuté le chasseur du frère du Capitaine Crais, menant ces Pacificateurs, le tuant du même coup. Le voilà perdu au bout de l'univers, avec un officier militaire fou de vangeance à ses trousses. Puis plus tard dans la série arriveront Chiana, Starck, et surtout le charismatique Scorpius qui donnera bien du fil à retordre à l'équipage de Moya.
La série a été annulée à la fin de la saison 4, mais la mini-série Farscape: The Peacekeeper Wars a été tournée par la suite pour finir l'histoire. La série est passé en France sur Série Club. |
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L'action se déroule loin de la Terre, à l'autre bout de la Galaxie voire peut-être de l'univers. Les Pacificateurs y semblent être la plus garnde puissance. Ils contrôlent plus ou moins directement un vaste territoire et ressemblent étrangement aux humains, malgré une intolérance à la chaleur. Cette ressemblance sera expliquée plus tard dans la série. Tout le reste sont les territoires non-cartographiés où s'aventure Moya et nos héros. Néanmoins, il ne semble pas y avoir de réelle unité politique où même économique. |
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Les voyages entre points éloignés de l'espace se font de diverses manières, et les plus efficaces sont avidement convoités. Moya, le vaisseau vivant des protagnistes, avec sa capacité de Starbust est donc considéré comme un objet de grande valeur. De même, les vortex et leurs créateurs soulèvent énormément d'intérêt pour Scorpius et d'autres antagonistes de la série. Le pouvoir qu'ils donnent à celui qui les possèdent est en effet tellement important qu'il peut renverser le cours de la guerre entre Pacificateurs et Scarrans, changeant le destin de la galaxie toute entière. |
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Le point fort de Farscape, qui fut aussi sont point faible (raison de son annulation) cependant, c'est son originalité, où plutôt ses originalités. Comparé à des séries comme Star Trek, on découvre un univers incroyablement plus baroque et exotique, tel qu'on n'en avait jamais vu à la télé. Vaisseaux vivants, costumes étranges, biologies exotiques, les créateurs font très fort tout au long de la série. Le politiquement correct n'est en outre jamais respecté, ce qui est fort fraichissant également.
Les personnages de Farscape sont extrèmement interessants, car rien ne les prédestine à être des héros. Beaucoup d'entre eux sont moralement très ambihus : Rygel est prétentieux et sans scrupule, Ka D'argo pête souvent les plombs au combat, Chiana est incroyablemnt égoiste, Aeryn est cassante et froide... Quant à Crichton, il est au début de la série tout simplement considéré comme un poids mort par les autres. Son évolution vers le leader du groupe, grâce à son intelligence et son culot est un des grands intérêts de la série. Souvent sarcastique, il ne cesse de faire des références à la pop culture terrienne, presque comme s'il brisait le quatrième mur. Le langage corporel et gestuel a une très grande importance dans la série, de même que les intonations de la voix, et il faut impérativement voir la VO pour en profiter.
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Un autre grands interêts de la série est sans nul doute Scorpius, peut-être le "méchant" le plus charismatique du space opera depuis Dark Vador. Il apparait immédiatement comme un être sans scrupule, torturant John Crichton pour lui arracher le secret des Vortex. Au fur et à mesure des épisodes, sa nature singulière nous est progressivement révélé, et on ne peut plus s'empécher de le trouver... redoutable. Les scènes où il se fait remplacer le fluide réfigérant de son cerveau sont impressionantes et reflètent parfaitement le look de la série : Étrange. |
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Enfin, la réalisation de la série est également unique. Certains épisodes peuvent être qualifiés d'expérimentaux, plongeant les personnages dans des univers où les règles de la physique voire de la logique sont différentes. Par exemple un univers de cartoon à la Tex avery ou rapellant la série Le prisonnier. L'éclairage, la photographie ou le montage sont également hors normes, rendant la série immédiatement reconnaissable. Preuve en est par une splendide parodie de la série insérée dans l'épisode 200 de Stargate SG-1, série aussi produite par le Sci-Fi Channel et où deux acteurs de Farscape devinrent régulier après la fin de la série. |