Galaxy Quest

L'histoire

Sauver un peuple

Le NSEA Protector, fier vaisseau spatial doté d'un équipage hors pair et d'un capitaine de génie a effectué de nombreuses missions périlleuses avec succes. Hélas, ce vaisseau n'existe qu'au sein de la série Galaxy Quest, qui fut annulée par la chaîne qui le diffusait au bout de quatre ans. Les acteurs de la série n'ont jamais su rebondir apprès ce coup du sort et vingt ans plus tard, ils sont désormais obligé pour vivre de faire les animations dans les supermarchés du coin, entre deux conventions.

Mais, un groupe d'extra-terrestres tout ce qu'il y a de plus réél vient pour implorer les acteurs de la série de les sauver. Car pour les Thermiens de la Nébuleuse Klatu, il n'y a aucun doute : les aventures de la série Galaxy Quest sont réelles. Et leur technologie leur a permis de recréer un NSEA Protector parfaitement fonctionnel. Ils ne leur manque donc qu'un seul élément pour sauver leur race : l'équipage. Voilà nos acteurs fatigués propulsés en tant que héros dans une guerre galactique au-delà de tout ce qu'ils pensaient possible !

Fiche Technique

L'Univers de Galaxy Quest

Vous l'aurez compris, l'action se situe donc évidemment à notre époque et on passe sans transition de l'univers familier de la Terre à celui de la Galaxie. Contrairement à beaucoup de film de space opera, on ne nous présente que peu de races, et seules deux races semblent douées d'intelligence dans le film en dehors des Terriens. Celle du général Sarris est l'exemple type d'une race de guerriers envahisseurs et leur vaisseaux leurs ressemblent physiquement, arborant un aspect mi-réptilien, mi-insectoïde, et donc doublement repoussants. Les Thermiens en revanche sont beaucoup plus pacifiques, et ont une apparence accordée à celle-ci (même si c'est un déguisement...). Leur pacifisme est poussé à un niveau extrème, puisque malgré leur technologie et leurs capacités impressionantes (fabriquer une réplique exacte de vaisseau spatial de cinéma qui marche, c'est un exploit !), ils se sont fait exterminés. Enfin, on croise également quelques « monstres » (des petits aliens faussement mignons, un golem...) complétant le tableau.

L'équipage sur la passerelle
Le Général Sarris

Le NSEA Protector, en bonne parodie des vaisseaux de Star Trek, est un batîment doté de tous les raffinements de la technologie moderne. La passerelle est immense et immaculée, les couloirs de services « inconfortables » et absurdes à souhaits, et le téléporteur ne marche pas toujours comme il devrait. En outre, le NSEA Protector est très maniable et peut se séparer en deux vaisseaux distincts. Tous les types de repas y sont servis, du plus appétissant au plus « exotique » (au grand dam de Alexander Dane, qui n'a pas vraiment les mêmes goûts que son personnage, le Dr Lazarus). Et bien entendu, le vaisseau dispose d'un système d'auto-destruction performant et d'une arme ultime : l'Oméga 13, dont personne ne connait les effets exacts.

Critique

Un repas sympathique

Galaxy Quest est un film incroyablement sympathique, qui ne peut que toucher le coeur de tout fan de Star Trek, mais a également de quoi plaire à n'importe qui. N'ayant pas eu le droit de faire ouvertement une parodie de Star Trek, les créateurs du film ont réussi à faire un film qui le fasse parfaitement, mais jamais de façon « officelle ». À commencer par le vaisseau, qui fait immédiatement penser à l'USS Enterprise, tout en étant bien plus qu'un pastiche sans âme : il est splendide, très différent de son modèle, mais garde intact le même esprit. La scène où ce dernier sort des spatiodocks est tout simplement jubilatoire, un moment d'anthologie dans la parodie réussie. Tous les clichés de Star Trek et des séries s'en rapprochant sont repris et refaits à la sauce Galaxy Quest par une équipe qu'on devine s'amuser comme des enfants ou des fans.

Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles : Tim Allen s'amuse comme un fou, à la fois gosse, pseudo-star prétentieuse et héros improvisé. Alan Rickman est savoureux à souhait dans le rôle de « l'acteur shakesperien de service » et Sigourney Weaver s'offre un rôle totalement opposé à celui de Ripley dans la saga Alien, mais qui lui va comme un gant. Les effets spéciaux et la musique sont parfait, en étant du même niveau que ceux de productions du même style, mais plus sérieuse. La parodie, bien que parfois féroce, reste parfaitement juste, et sans jamais ridiculiser quiconque. Elle touche dans le mille, tant dans le comportement des acteurs que des fans. Les fans purs et durs et les conventions sont sérieusement critiqués, mais en même temps le film prouve qu'ils ont un droit indéniable au rêve. Le comportement des acteurs sur le retour est également montré du doigt, mais ils finissent bel et bien en héros. La fin du film montre clairement qu'il faut toujours croire en nos passions, et être honnête avec soi-même, malgré les critiques de la société. Tous les amateurs de science-fiction ont rêvé un jour ou l'autre que leur histoire préférée soit vraie, il n'y pas à en avoir honte. Alors, faisons-nous plaisir et courons regarder ce film !

La mystérieuse arme ultime

Liens externes

Fiche mise en ligne le 29 juin 2002
Nouvelle version améliorée (textes et photos) le 29 janvier 2006
Corrections mineures le 13 mai 2008