C'est un univers très complexe, et pour cause, c'est le même que celui de Slayers ! Ou plus exactement, ce sont deux mondes parallèles reliés par une entité nommée la Mer du Chaos, sorte de multivers. Dans cette branche, donc, la civilisation humaine y est très dévellopée et dispose d'une technologie avancée, s'étendant sur de nombreuses planètes. Néanmoins, les vaisseaux ont beaucoup de mal à dépasser la vitesse de la lumière. Sauf les rares et précieux Lost Ships, mais ils appartiennent à une ancienne civilisation dont on ne sait presque rien. On ne sait donc pas en fabriquer de nouveaux.
Kain Blueriver est au début de la série le possesseur du seul et unique Lost Ship connu : son Sword Breaker. Au cours de la série, d'autres Lost Ships feront peu à peu leur apparition, et on pourra s'apercevoir que le Sword Breaker est le seul qui ne soit pas du coté du Mal. La plupart sont controlés par le Nightmare, une organisation criminelle que nos héros vont combattre tout au long de la série. Mais c'est aussi beaucoup plus que ca : elle est controlée par l'incarnation locale du Seigneur des Démons : Dark Star. De même, Canary Volfield, l'OS du vaisseau de Kain est plus qu'une IA : Elle est l'incarnation du bien. Il est à noter que Rail fait à un moment des références à la Bible, ce qui indiquerait que cette univers est le notre, dans un futur lointain. Ou juste que les japonais adorent inclure des détails exotiques pour eux dans leurs animes... |
Du space opera par le créateur de Slayers, ça ne peut laisser indifférent. Comme vous avez pu le voir d'après mon résumé et les images, Lost Universe est (très) fortement inspiré de Star Wars pour son look. Néanmoins, la série est beaucoup plus proche de Slayers au niveau du traitement : Même si ce n'est pas le même monde, ce sont les mêmes forces qui s'y affrontent, et pour les mêmes enjeux. Les personnages y sont très attachants et l'histoire passionnante, forte de ses nombreux rebondissements jusqu'aux révélations finales. Il s'agit en outre d'une des premières séries ayant bien su exploiter les images de synthèse, ce qui la rend historiquement importante, mais la rend datée de nos jours. La seule chose à regretter est l'humour, moins présent que dans Slayers, aucun personnage n'étant vraiment l'équivalent de Lina. Mais peut-être est-ce voulu : le ton général de l'histoire est beaucoup plus grave, malgré les épisodes comiques. |